LezAPe : apporter des réponses aidantes à des parents volontaires

Un sentiment d'impuissance...

Votre enfant a 3 ans, 7 ans, 15 ans..., et l'école, les animateurs, vos proches, vous disent depuis toujours qu'il s'agit d'un enfant dont le comportement pose problème? Vous avez beau le sermonner, le punir et le punir encore, rien n'y fait ; vous avez constamment des mots dans son carnet de correspondance. Vous ne comprenez pas pourquoi ces troubles persistent, et vous vous inquiétez logiquement pour son avenir. Va-t-il mettre en péril sa scolarité puis son avenir? Vous vous demandez : Ai-je manqué quelque chose?

Tant de questions sans réponses qui se bousculent dans votre tête.

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Que se passe-t-il habituellement?

Habituellement, beaucoup de parents misent sur le TEMPS et la répétition. Répétition des consignes données à l'enfant sur tous les tons, répétition des remontrances, menaces et punitions. Et en dernier recours bien sûr, ils consultent un spécialiste quelques mois ou années plus tard.

A LezAPe, notre projet est de mettre les parents au cœur de la prise en charge de leur enfant, et de leur donner les clés pour le comprendre et parvenir à modifier ses comportements sur le long terme.

Il s’agira de prendre conscience que la première étape doit être une juste analyse des comportements de l’enfant. Les parents ou professionnels doivent en effet réaliser que ces mauvais comportements persistent parce que :

> une analyse sans aide et sans recul est souvent incomplète ou fausse ;

> si l’analyse est bonne, les stratégies mises en place pour réduire ou éteindre ces comportements sont mauvaises ou mal appliquées.

 

Mois après mois, années après années, ces comportements se renforcent logiquement et deviennent difficiles à juguler. C’est la raison pour laquelle nous voulons donner au futur adulte la possibilité d'un épanouissement et d'un bon équilibre psychologique, en enrayant un processus néfaste opérant alors qu'il est enfant.

Pour ce faire, il est pour nous indispensable de nous appuyer sur des parents et professionnels volontaires. Car s'ils sont actifs dans ce travail en apportant les réponses aidantes que nous souhaitons et en se remettant en question si nécessaire, l'enfant aura toutes les chances d’évoluer positivement.

Des parents volontaires

Volontaires et rigoureux ! Car combien de fois avons-nous constaté que les consignes données peinaient à être appliquées au quotidien ? Les consignes mais aussi les tâches ? Il n'est pas question ici d'accabler les parents, mais de leur rappeler séances après séances que les choses ne changeront pas d'elles-mêmes avec le temps et la répétition pour alliés comme ils l'espèrent. Notre objectif est de parvenir avec eux à rompre avec une boucle négative pour en instaurer une positive, sous-entendu, une boucle qui décourage les mauvais comportements tout en renforçant les bons.


Mais pour ce faire, il faut bien avoir en tête comment s'opère un conditionnement :

La répétition des règles, consignes, etc, loin d'être un élément pouvant réduire l'importance du comportement comme ils le pensent, est au contraire l'élément clé le nourrissant.  Elle lui donne en effet toute sa force. Car il faut bien comprendre que les conditionnements ont différentes forces, et que selon ces forces, le contre-conditionnement à appliquer devra être plus ou moins long (le temps) et éprouvant. La répétion et le temps devront cette fois servir avec rigueur et constance le contre-conditionnement : le Stimulus Neutre (SN), par exemple faire une bêtise, qui déclenchait une Réponse Conditionnelle (RC1), par exemple un affect de plaisir chez l'enfant ayant fait la bêtise,  devra cette fois déclencher une autre réponse conditionnelle (RC2) comme par exemple un affect de déplaisir.


En résumé :

Il est important de rappeler qu'initialement, la bêtise (ou provocation) que pouvait faire l'enfant ne provoquait pas chez lui cet affect de plaisir lié à une diminution de l'angoisse.  Mais donner de l'attention par une répétition, des cris, un rappel des règles (SI)... entraîne automatiquement une diminution de l'angoisse chez l'enfant souffrant d'une angoisse de séparation (j'existe enfin à ses yeux!). Un affect de plaisir (RI) est donc immédiatement ressenti : SC = Bêtise (SN) + Cris (SI) Plaisir du sujet A (RI)

Le conditionnement consistera à présenter UN CERTAIN NOMBRE DE FOIS, ces deux stimuli (bêtise SN + attention SI) ensemble, pour obtenir le résultat suivant : un affect de plaisir sera ressenti à chaque fois que le stimulus Neutre "bêtise" sera émis.

C'est bien par la reproduction de ce schéma un certain nombre de fois (conditionnement), que le cerveau apprendra par un nouveau "réflexe", (conditionné), à associer l'affect de plaisir (RC1), à la bêtise (SN). Autrement dit, par conditionnement, l'enfant finira par éprouver un certain plaisir à désobéir et faire des bêtises (et ce, en l'absence d'attention : cris), son angoisse de séparation diminuant instantanément. Et l'on note bien sûr que lorsque le (SN) et le (SI) sont de nouveau associés, le conditionnement est incontestablement enforcé.

Petit problème à résoudre

Lors d'un premier rendez-vous chez le psychologue, un enfant âgé de 9 ans provoque un parent en enfreignant les règles (les pieds sur la chaise, balancements, doigt dans le nez, triturer je ne sais quoi, tout est bon...) un grand nombre de fois (20 fois en 1 heure). 20 fois, le parent agacé s'interrompt et se tourne vers l'enfant pour le sermonner :

- Calculer combien de fois le (SN : bêtise) émis par cet enfant a conduit à la (RC1 : sentiment de plaisir) et a donc été encouragé au cours de son existence, en soustrayant les 2 premières années de sa vie.

- Quel contre-conditionnement faut-il opérer pour que le (SN) n'entraîne plus la (RC1) et aboutisse au résultat suivant : (SN) + rien → (RC2 : sentiment de déplaisir) ?


Aide au calcul :             

SN : stimulus neutre → RN : réponse neutre (sans réflexe ou émotion : absence de réaction)

SI : stimulus inconditionnel → RI : réponse inconditionnelle (avec réflexe ou émotion ne nécessitant aucun apprentissage)

RC : réponse conditionnelle (qui est le fruit d'un apprentissage)

SC = SN + SI 

> Sans conditionnement :  Bêtise (SN) + rien → Pas d'affect de plaisir du sujet A (RN)   

> Cris, rappel des règles du sujet B (SI)Affect de plaisir du sujet A (RI)

> SC = Bêtise (SN) + Cris (SI) Affect de plaisir du sujet A (RI) 

> Après conditionnement : Bêtise (SN) + rien → Affect de plaisir du sujet A (RC1)


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Les faits de société

Dans le livre "LezAPe : La face cachée du de la psychologie de l'enfant", vous découvrirez aussi une analyse de la psychologie infantile au regard de certains faits de société.

> Comment expliquer les phénomènes de groupe qui amènent certains jeunes sur le chemin de la délinquance ? Certains sont renvoyés de leur établissement scolaire, d'autres se font une "sale" réputation sur les réseaux sociaux, ou pire encore, ils participent au lynchage ou caillassage de policiers/pompiers.

Ce livre vous apportera un regard éclairant (prise de recul) sur une partie des mécanismes psychologiques pouvant conduire à ces déviances.


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Jean-Luc ROBERT Psychologue à LezAPe
Psychologue spécialisé dans les Troubles du Spectre Autistique

Auteur du livre : Ma vérité sur l'autisme, Jean-Luc ROBERT, N° ADELI : 779301076, consacre essentiellement sa carrière à l'étude et au traitement des troubles du comportement des enfants, notamment des autistes.


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